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  • Tariq Ashraf
  • Quelques bons mots, un peu d'humour (Anglais), beaucoup de Business (Une deuxième religion), des TMT... somme toute, le regard d'un simple Citoyen (Au sens de la Grèce antique) sur notre société.

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 22:10

Tiens, ce matin j'ai trouvé dans ma boite à lettres, une lettre manuscrite, c'est tellement rare de nos jours…

 

Il n'y a pas mieux pour se sentir considéré que de recevoir une telle lettre. Marcus Agius et John Varley, respectivement Président et Directeur Général de Barclays se sont donc adonnés à cet art en voie de disparition (quelque peu suranné il est vrai) qu'est le genre épistolaire, avec une missive à destination des investisseurs et des actionnaires de la banque (missive qui d'ailleurs a été très bien reçue).

 

Mais attention que les choses soient claires, il ne s'agissait pas d'une lettre dégoulinante dans le style 'repentir amoureux' ou d'une demande d'une nouvelle chance, mais plutôt une lettre de trois pages très bien tournée sur le ton de 'Je suis désolé que nous n'ayons pu nous entendre, mettons cela de coté et continuons la route ensemble'.

 

La manœuvre était risquée, car c'était la deuxième communication de ce type émanant de la Banque et ce en l'espace de trois semaines.

 

Mais en conjonction avec un 'lobbying' du gouvernement Britannique au cours du week-end en ce qui concerne son second plan de sauvetage des banques, Barclays a réussi son coup en annonçant que la publication de résultats serait avancée d'une semaine…des résultats à venir supérieurs aux 5,3 milliards de livres attendus et des dépréciations brutes limitées à 8 milliards, qui rassurent le marché, qui voit aussi s'éloigner ses craintes d'une recapitalisation éventuelle.

 

La banque britannique, qui a perdu 50% de sa valeur en Bourse la semaine dernière, a vu son cours gagner plus de 73% ce lundi à Londres: et ce après une ouverture sur une hausse de plus de 20%.

 

Il convient bien sûr d'attendre la publication des résultats le 9 février, afin de voir si cela constitue un vrai tournant dans l'histoire mouvementée entre Barclays et le marché.

 

Le point majeur à retenir est que Barclays ne brule pas son capital au même rythme que Royal Bank of Scotland, et qu'avec un ratio de capital Core Tier 1 qui dépasse le minimum requis de 17 milliards de livres, ces Messieurs de la Barclays ont de quoi voir venir avant une hypothétique recapitalisation.

 

Maintenant si le gouvernement pouvait se hâter d'annoncer les détails de son projet de 'Bad Bank', ces mêmes dirigeants pourraient mieux dormir la nuit…

 

Je me rappelle ce slogan des années 80, d'une société de télécommunications:

'Le Bonheur, c'est simple comme un coup de fil'

 

A la fin des années 2000, en ces temps difficiles, le bonheur pour la Barclays, c'est 'simple comme une lettre manuscrite'.

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